L’expérimentation animale en chiffres… Le saviez-vous ?

La Commission européenne compile chaque année les données sur l’utilisation des animaux à des fins scientifiques dans les États membres : en moyenne, ce sont 12  millions d’animaux qui sont utilisés annuellement.

La France, avec près de 2 millions d’animaux utilisés par an (1 893 897 en 2021, derniers chiffres publiés en Février 2023), se place parmi les premiers pays européens expérimentateurs.

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Bilan par espèce :

La souris est l’animal le plus fréquemment utilisé (1 150 190), suivie par les lapins (172 221) et les rats (165 043), viennent ensuite les poules, coqs et poulets (77 598), les poissons-zèbres (67 405) et les autres poissons (64 428), puis les cochons d’Inde (50 322). On dénombre également 4 383 chiens, 3 593 primates, 1 018 chats et 668 équidés.

Les animaux servent :

🔸 38% à la recherche fondamentale ;

🔸 30% à la recherche appliquée (essais qualité et innocuité de médicaments et denrées alimentaires) ;

🔸 25% à la recherche en santé et bien-être animal ;

🔸 4% au maintien de colonies d’animaux génétiquement altérés ;

🔸 2% à des fins éducatives (enseignement supérieur et formation professionnelle) ;

🔸  1% à la recherche en vue de la conservation des espèces ;

🔸  Moins de 1% à la protection de l’environnement naturel dans l’intérêt de la santé ou du bien-être de l’Homme ou de l’animal ;

🔸  Moins de 1% aux enquêtes médico-légales.

Les 4 degrés de gravité des procédures sont les suivants : sans-réveil (5% des animaux), sévère (14%), modérée (50%) et enfin légère (31%).

De plus, la Commission européenne publie tous les 5 ans les chiffres concernant les animaux non impliqués dans les procédures expérimentales (animaux achetés pour l’expérimentation mais non utilisés).

Les derniers chiffres publiés, en Février 2020, concernent l’année 2017 : 2 119 205 animaux non utilisés dans des procédures expérimentales ont été déclarés en France. En conséquence, c’est une moyenne de 4  millions d’animaux de laboratoire en France par an, dont seulement la moitié est utilisée.

Le développement de méthodes alternatives, telles que la méthode in vitro sur des cellules humaines, animales ou végétales, ou la méthode in silico avec modélisation informatique, devrait permettre de réduire le nombre d’animaux utilisés dans le cadre des expérimentations in vivo. L’objectif final demeurant « le remplacement total des procédures appliquées à des animaux vivants à des fins scientifiques et éducatives dès que ce sera possible sur un plan scientifique. » (Directive européenne 2010/63/UE).

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